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Cher monsieur Takvorian, C�est avec regret et lucidit� (oh! le vilain mot. A bannir de notre vocabulaire avec "�lite") que je me dois d�approuver vos r�flexions envers les Qu�b�cois. Bien que je sois de cette � race � (mes anc�tres sont arriv�s en Nouvelle-France en 1643, de Vend�e), race qui, dans un avenir plus ou moins lointain, ne se r�sumera plus qu�� une � trace �, tellement la population vieillit � une vitesse fulgurante, le tout coupl� � une natalit� insuffisante, je suis contraint, par honn�tet� intellectuelle, de confirmer la v�racit� de vos dires en mati�re d�appr�ciation (ou de non appr�ciation, devrais-je plut�t dire!) des habitants de cette province canadienne dont la caract�ristique premi�re est, plus que l��troitesse d�esprit, l�ignorance voulue et volontaire qui alimente, en continu, cette derni�re. Apr�s tout, il est sans doute normal que les Qu�b�cois soient obtus puisque le mot Qu�bec, am�rindien d�origine, signifie plus ou moins � l� o� le fleuve r�tr�cit �. Or, ce r�tr�cissement, jadis g�ographique dans sa d�finition, nous avons r�ussi � en faire une pr�dominance biologique institutionnalis�e, sorte de tare qui contribue, avec force et conviction, � nous appauvrir intellectuellement, comportementalement et socialement et ce, de fa�on irr�versible. Je travaille dans une universit� qu�b�coise. Je suis � m�me de vous dire et d�affirmer � qui veut l�entendre que le syst�me d��ducation, avec la b�n�diction tacite des parents, a r�ussi � cr�er une nation d�illettr�s et d�ignorants convaincus d��tre si � distincts � et exceptionnels que le reste de l�Humanit� ne pourrait vivre sans eux! Nos �tudiants universitaires sont si exceptionnels qu�ils sont sans doute tous � nobellisables �! En fait, le Qu�bec a �rig� l�ignorance en syst�me en ayant bien soin de donner l�illusion que ce non savoir, qui nous caract�rise et dont nous nous enorgueillissons, est en fait la connaissance. Dans mon milieu de travail, pourtant suppos� �tre le haut lieu de cette m�me connaissance et de l�ouverture d�esprit, je ne trouve jamais personne avec qui �changer de fa�on enrichissante, intelligente, coh�rente et structur�e, si ce n�est qu�avec les �tudiants et les professeurs �trangers. Avec et gr�ce � eux, je peux m�instruire et profiter de leur g�n�rosit�; ensemble, nous pouvons discuter avec passion, argumentation et respect d�autre chose que du Qu�bec, sorte de M� ou d�Atlantide dont nous connaissons tous la fin de l�histoire. Je ne remercierai jamais assez ces �trangers de me maintenir en vie presque artificiellement : sans eux, je mourrais c�r�bralement et, � court terme, physiquement, j�en suis convaincu. Les Qu�b�cois n�ont RIEN A DIRE. Exception faite du hockey et, plus largement, du sport, ainsi que de la m�t�o, ce peuple m�prise l�intellect, la connaissance (universelle) et la discussion authentique et constructive, en l�occurrence celle ne se terminant pas par un � Mange d�la marde � lorsqu�il n�a plus d�arguments � apporter pour l�alimenter. De plus, lorsqu�ils sont coinc�s dans un d�bat qu�ils ne peuvent plus soutenir par manque de connaissance sur le sujet, les Qu�b�cois ont pris l�habitude de pousser l�interlocuteur dans un cul-de-sac digressif, d�montrant ainsi aux plus ignorants qu�eux, encore faut-il en trouver, leur sup�riorit� intellectuelle! Les Qu�b�cois PARLENT CR�OLE. Pour s�exprimer, ne serait-ce qu�intelligemment, il faut, me semble-t-il, poss�der un vocabulaire minimum et une compr�hension tout aussi minimale de la syntaxe. Or, ce vocabulaire, au Qu�bec, se limite de plus en plus � une gamme de jurons, que l�on transforme � volont� en verbe, en adverbe, en adjectif, en nom commun, et que l�on m�lange afin de former un ersatz de phrase compr�hensible uniquement par une poign�e d�individus qui pr�tendent, avec conviction et larmes aux yeux, parler fran�ais! Quant � la syntaxe, elle se r�sume � bien peu de chose, si ce n�est � quelques mots lanc�s en l�air en esp�rant que, naturellement et d�eux-m�mes, ils forment une phrase. A l��poque de Staline vivait Lysenko, Ministre des Sciences de l�URSS. Or ce dernier pr�tendait qu�il existait une biologie communiste, �videmment distincte de celle capitaliste, et donc assur�ment sup�rieure. Au Qu�bec, nous sommes des adeptes inconscients d�une forme de lysenko�sme linguistique : nous sommes ainsi tellement convaincus de la sup�riorit� de notre langue (le fran�ais!) sur celle des Fran�ais (le fran�ais?) que nous l�avons transform�e et la modifions encore, notamment en la f�minisant � outrance (menuisi�re, plombi�re, pompi�re, facteure (au lieu de factrice), etc.) et en changeant le pluriel des mots (de plus en plus j�entends chevals au lieu de chevaux). De plus, nous sommes convaincus que les Fran�ais parlent une langue, certes latine, mais s��loignant du fran�ais traditionnel (comme si nous le connaissions!) � cause de l�introduction d�anglicismes ou d�expressions anglaises! Mais que faisons-nous depuis 200 ans, si ce n�est �vacuer la presque totalit� du fran�ais de notre langue? En fait, les Qu�b�cois parlent pidgin anglais avec une interface franco-cr�ole. Les Qu�b�cois n�ont RIEN A FOUTRE DES AUTRES. Ces premiers repr�sentent, � mes yeux, la quintessence du rejet : celui des autres. Par exemple, les Qu�b�cois d�origine fran�aise n�aiment personne d�autre qu�eux, d�testant ou m�prisant les Am�rindiens, les Anglais, les Fran�ais, les Canadiens-Anglais, les Am�ricains, les Juifs et les Musulmans, pour ne nommer qu�eux. Bref, tous ceux qui sont diff�rents d�eux et qu�ils �vitent de c�toyer afin de rester ancrer dans leurs certitudes moyen�geuses quant � la sup�riorit� de � leur race � (il me semble que j�ai d�j� entendu ce discours quelque part�) et de leur culture. Les Qu�b�cois sont des AUTRUCHES. Pourquoi? Parce qu�ils refusent d�admettre et de reconna�tre qu�ils vivent en Am�rique du Nord (apr�s tout, la propagande d�Etat n�affirme-t-elle pas que le Qu�bec est un coin d�Europe en Am�rique, peupl� d�irr�ductibles Goal-ois, anc�tres des gardiens de but?). Parce qu�ils nient vivre au Canada, pays qu�ils consid�rent porter atteinte � leurs droits, leurs libert�s et leur bouffe d�guelasse. Parce qu�ils rejettent l�id�e selon laquelle le Qu�bec partage une fronti�re commune avec les Etats-Unis, pays qu�ils r�pudient all�grement, bien qu�il soit leur premier partenaire commercial (on se demande, d�s lors, pourquoi les Etats-Unis ont d�moli de fa�on magistrale et exemplaire toute l�industrie du bois d��uvre). En r�sum�, les Qu�b�cois ignorent o� ils se trouvent et vivent dans une contr�e mythique � trois fois grande comme la France � (on n�en a rien � fiche!) dont ils n�occupent que 3 ou 4% du territoire, le reste �tant inhabitable!. Les Qu�b�cois sont des TROUILLARDS ET DES L�CHES. Pour eux, seul le discours pacifiste importe, tel celui que les Anglais ont tenu au sortir de la Premi�re Guerre mondiale. On a vu les cons�quences d�sastreuses de cette prise de position. Non pas que je sois militariste, loin de l�. Je suis plut�t du genre pragmatique et r�aliste. Il est facile de tendre la colombe et la branche d�olivier quand les autres se font tuer � notre place. Les Qu�b�cois sont des HYPOCRITES ET MIELLEUX. Ils n�ont de cesse de vous dire qu�ils vous aiment alors qu�ils sont pr�ts � vous baiser � la premi�re occasion. Ils sont tout sourire et jovialit� alors qu�ils n�h�siteront pas � vous traiter de � maudit fran�ais � une fois votre dos tourn�. Et lorsqu�ils referment leurs bras tout grands ouverts, c�est pour vous y planter un poignard dans le dos. Ce que j�appr�cie de vous, Fran�ais, c�est votre capacit� � dire les choses ouvertement, directement et sans rancune. Avant d�en arriver � un tel comportement et � une telle attitude, nous avons bien du sirop d��rable � avaler! Les HOMMES QU�B�COIS SONT DOMIN�ES PAR LES FEMMES qui ont pris le contr�le des institutions. Ainsi, dans les r�unions, s�opposer ou contester les propos d�une coll�gue est un acte passible de l�opprobre g�n�rale. A la limite, ce geste fr�le la trahison et le � harc�lement psychologique �. Dans ce contexte, mieux vaut rester entre hommes et s�amuser entre nous� J�aurais tellement de choses � raconter pour vous convaincre de ne pas venir perdre votre temps, votre culture, votre identit� et votre �me au Qu�bec. Choisissez plut�t les Etats-Unis : vous y apprendrez au moins une langue utile et connue de centaines de millions d�habitants! Il y a une chose que j�ai omis de vous dire : ma femme est Fran�aise. Depuis seize ans qu�elle vit ici, elle esp�re, chaque jour, retourner vivre dans sa France qu�elle ch�rit tant. Malheureusement, les circonstances ont fait que son r�ve ne s�est pas r�alis� et que son cauchemar perdure. Moi aussi j�esp�re vivre dans votre pays qui a tant � nous apporter par la bouche de ses citoyens et dont, malheureusement, les Qu�b�cois n�ont rien � cirer. Apr�s tout, selon la croyance populaire, un Qu�b�cois n�est-il pas un Fran�ais am�lior�? Vous savez, j�opterais ais�ment pour un changement d�appellation : pourquoi pas � Qu�b�cons � au lieu de Qu�b�cois? Il me semble que ce nouveau titre serait beaucoup plus pr�s de la r�alit�! De plus, pourquoi ne pas changer la devise � Je me souviens � par � Je m�en fiche �! Un jour, quelqu�un me demanda s�il y avait des Indiens au Qu�bec. J�ai r�pondu oui, ainsi que des Sauvages : nous. |
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